Alain DELON, sans le cinéma « c'est certain : je serais mort »

L’acteur français se livre dans les pages du Figaro.

 

A l’occasion de la sortie en salles de la version restaurée du film « Monsieur Klein », Alain DELON a répondu aux questions du Figaro. Et quand on lui demande ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas été acteur, il confie :

 

« Je suis un accident. Si le cinéma n'était pas venu me chercher, je ne serais certainement pas là aujourd'hui, c'est certain : je serais mort. Parce que je ne faisais que des conneries, tout le monde le sait ! J'ai fait l'armée de 17 à 21 ans. J'étais un voyou. »

 

L’armée, à qui Alain DELON doit d’ailleurs beaucoup : « Tout ce que j'ai fait plus tard, je le dois à l'armée. La discipline, le respect du chef, ce qui manque aux jeunes d'aujourd'hui. Je regrette la fin du service miliaire et la majorité à 18 ans. »

 

S’étant lancé dans le cinéma juste après l’armée, Alain DELON n’a pas eu de formation de comédien « classique ».

 

« Francis HUSTER est un comédien, Jean-Paul BELMONDO est un comédien, comme ses copains Jean ROCHEFORT, Jean-Pierre MARIELLE et compagnie. La différence essentielle - sans que cela soit péjoratif pour les comédiens -, c'est que ces derniers jouent leurs rôles tandis que l'acteur les vit. C'est pour cela que c'est difficile de vivre avec un acteur : un jour, vous vivez avec un flic, un jour avec un voyou… » déclare-t-il.

 

A propos de ses projets, l’acteur confie : « Avant de mourir, j'aimerais jouer dans un film avec Sophie Marceau, j'adore cette actrice. »