Fred Testot parle de son rôle dans "l'Emprise" !

Lundi 26 janvier à 20h55, TF1 a diffusé L’Emprise. Un rôle très prenant pour l'acteur Fred Testot.

 

 

L’histoire du film s’inspire de la vie d’Alexandra Lange, une femme battue acquittée par la justice française, qui a reconnu la légitime défense, au terme de son procès pour le meurtre de son mari. Le réalisateur Claude-Michel Rome a confié les rôles à Odile Vuillemin et à Fred Testot.

Mais ce film aborde, au dela de son histoire, un problème grave: celui des violences conjugales.

Fred parle de son rôle, qu'il décrit comme le plus dramatique et le plus fort qu'il ait joué.

 J’ai été très heureux qu’on me propose ce personnage et qu’on puisse me croire capable de le faire », déclare-il. Mais au-delà de ça, l’acteur explique avoir été séduit par « l’histoire de cette femme qui a été acquittée. C’est historique pour la justice française. » Et sa satisfaction de « pouvoir parler de la condition des femmes qui subissent les violences ».
 
 

Pour préparer son rôle, Fred Testot n’a rien voulu savoir de l’homme qu’il incarne à l’écran. « J’ai voulu créer quelqu’un. C’est un travail à l’instinct et un travail avec le réalisateur et Odile.»

Il explique : « Je cherchais quelque chose pour essayer d’être juste dans cette emprise. En plus, le personnage a une violence qui n’est pas que physique. Elle est aussi morale, psychologique. Il la rabaisse sans cesse. Il en fait quasiment sa chose. Il l’isole de tout. Et avec ses enfants, c’est pareil. »

« C’est un rôle très prenant émotionnellement et physiquement. On a travaillé avec Alain Figlarz pour régler toutes les cascades et se préparer avant parce que c’est au millimètre. Quand on joue avec le texte, qui est déjà atroce, plus les gestes, c’est sûr qu’entre les prises, ça faisait du bien de rigoler un coup, d’aller boire un café, parce que ce sont des sensations nouvelles. Mine de rien, il y a une tension qui reste. Après un mois de tournage, il a fallu une semaine pour être moins stressé. Bizarrement, ça rentre. Forcément. Ça prend une part de nous. »