(VIDEO) Jenifer s’engage contre l’homophobie.

« Je trouve ça choquant et monstrueux ! »

Ce n’est plus un secret pour personne, Jenifer est une artiste engagée. Quand elle le peut, elle offre de sa personne pour venir en aide à des personnes en difficulté (le Téléthon, les restos du cœur…)

Mais Jenifer lutte également contre l’homophobie.

Elle est la marraine depuis quelques années de l’association « Le refuge », la seule association en France conventionnée par l’Etat à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement aux jeunes majeurs victimes d’homophobie et reniés par leur famille.

Pour le site Purebreak, Jenifer s’est confiée sur ses motivations à en devenir la marraine :

« Il y a plein de parrains/marraines au Refuge pour pouvoir en parler. Ce sujet relativement grave, qui est l’homophobie. Moi qui me touche beaucoup, qui ne devrait pas exister parce qu’on parle d’amour. Aimer quelqu’un du même sexe je ne vois pas ce qu’il y a de mal là-dedans. »

Avant de poursuivre : « Quand Nicolas Noguier m’a annoncé des chiffres au premier repas qu’on avait fait ensemble (…) j’ai été outrée et choquée. Comment ne pas l’être quand on est un petit peu humain, qu’on a un cœur ? Et du coup j’ai voulu le soutenir et soutenir la cause et devenir marraine du refuge ».

Pour elle, il est impensable de ne plus aimer son enfant car il est homosexuel, et pourtant, beaucoup sont reniés par leurs parents :

« Je trouve ça choquant et monstrueux ».

Dans son dernier album, on peut y découvrir un titre relatant l’homosexualité. Sur les refrains elle s’exclame « Y’a pas de ‘’il’’, y’a pas de ‘’elle’’, que des idylles et des gens qui s’aiment ».

 

Cette chanson a été inspirée des rencontres qu’elle a pu faire : « J’ai croisé des gens avec de témoignages poignants, qui m’ont marquée, et qui n’étaient pas du tout anodins. Je me suis servie un petit peu du refuge et des rencontres que j’ai pu faire dans cette association quand je leur rend visite parfois. »

« Des idylles » une chanson légère, un choix délibéré de la chanteuse !

« Au départ j’avais écrit une chanson avec Emmanuel Da Silva qui était plus grave où je me mettais à la place d’eux. Et ne l’ayant pas vécu, je peux pas, il manquait quelque chose, d’encore plus sincère. (…) Je voulais pas aborder ce sujet-là d’une manière trop grave. Je voulais que ces jeunes-là puissent éventuellement s’évader avec un petit peu de légèreté. »