Cyril Hanouna évoque ses années de dépression

Avant son ascension

Il fut un temps où Cyril Hanouna n'était pas encore l'animateur incontournable qu'il est désormais. Pas une semaine ne passe sans qu'une polémique ne soit déclenchée à son sujet. Soutenu par ses milliers de "fanzouzes", il continue d'animer tous les soirs "Touche pas à mon Poste" sur C8.

Pourtant, il y a quelques années, ce sont des échecs auxquels il a dû faire face. Dans une biographie à paraître le 4 janvier prochain, "Cyril Hanouna, le bouffon qui devint roi", René Chiche retrace son parcours hors-du-commun.

"J'essayais tous les jours de joindre des dirigeants de chaînes, je connaissais toutes les standardistes de tous les médias. Personne ne me prenait au téléphone" déclarait le présentateur de 42 ans l'année dernière. 2004 fut, pour lui, une année de cauchemar.

Une mauvaise image qui lui collait à la peau suite à son passage pour le moins désastreux aux commandes du "Morning Live" sur M6. Une étiquette de personnage ingérable et fou dont il ne pouvait se débarasser, d'autant plus après son passage dans Fort Boyard, en 2005. "ll n'hésite pas (…) à lécher les aisselles de La Boule ! La séquence ne sera jamais diffusée par la chaîne, ni même conservée par la production” explique René Chiche.

Alors âgé de 30 ans, Cyril Hanouna végète dans le petit studio qu'il partage avec Emilie, sa compagne. "Pendant qu'Emilie travaille (...), Baba noie sa déprime. Pas dans l'alcool ou la drogue, car ces addictions ne sont pas dans ses gènes. Il a trouvé dans les chips, les sodas et autres gourmandises d'autres paradis artificiels" poursuit le biographe.

"Je revendais tout et n'importe quoi. On n'avait pas de table de salon, avec Emilie, on mangeait nos pizzas sur une table de ping-pong" se souvient celui qui acceptait alors à contre-coeur, l'aide financière de sa mère Esther.

Autre mauvais souvenir, un prime musical qu'il devait présenter sur France 2 le 27 juillet 2007, et dont il fut écarté à peine quelques heures avant l'enregistrement, au profit de Virgine Guilhaume et Marc Toesca.

La preuve que la roue peut tourner...


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