Une polémique de plus pour Bernard de la Villardière.

Le reportage sur Jérusalem a fortement déplu aux Juifs de France.

Une manifestation a même été organisé devant les locaux de M6. Regroupant une vingtaine d’organisations juives et chrétiennes.

Comme souvent c’est par les réseaux sociaux que les téléspectateurs montrent leurs mécontentements. Ils ont dénoncé "une présentation ambiguë de l'histoire au cours de laquelle les différentes forces arabes de la région auraient uniquement subi la succession de conflits, sans jamais avoir pris l'initiative des combats."

L’animateur d’enquête exclusive se défend en répliquant "On essaie toujours d'être le plus impartial possible même si on sait que sur le conflit israélo-palestinien, c'est extrêmement difficile parce qu'il y a une hypersensibilité de part et d'autre sur les mots que vous employez et sur les choix que vous faites sur le plan éditorial"

Mais pour Michael Bar Zvi, professeur de philosophie de l’université de Tel-Aviv. C’est un documentaire « entièrement à charge »

"Ce documentaire est truffé d'inexactitudes, à la fois sur le plan factuel, sur le plan historique, sur le plan géopolitique de même que la sémantique adoptée est uniquement la sémantique pro-palestinienne. Au-delà de cela, il y a également des choix éditoriaux qui sont tout à fait discutables", a-t-il déclaré sur i 24News.

Il ajoute même que "Le travail de recherche n'a pas été fait de façon sérieuse, parce qu'il y a des erreurs factuelles gravissimes, et sur un sujet aussi complexe il faut être extrêmement précis. Quand on se trompe sur des chiffres, quand on se trompe sur des dates et quand on se trompe sur des faits historiques qui sont avérés, après on a des difficultés à défendre son travail"

Bernard de le Villardière reconnait que "en ce moment les opinions publiques sont extrêmement crispées sur cette question" Il reproche le manque d’objectivité de Michael Bar Zvi.