Vanessa Burggraf pense être desservie par son physique.

« Si Laurent Ruquier veut toujours de moi, oui, je serai là. »

Vanessa Burggraf ne semble pas sereine quand on lui pose la question de son avenir dans « On n’est Pas Couché ». « Si Laurent Ruquier veut toujours de moi, oui, je serai là ». Sa première saison dans l’émission a été faite de haut et de bas. La raison a des informations bancales, un manque de tact et une popularité en baisse.

Cette dernière a donné une interview à « L’Obs » pour faire un premier bilan de cette saison et parler de son futur.

« Je ne suis ni polémiste, ni éditorialiste. Or, à "ONPC", il faut donner son avis sur tout », explique la journaliste de 45 ans. Elle comprend que l’émission es une sorte de partie « de ping-pong et de réparties », au cours de laquelle il « faut renvoyer la balle, la renvoyer vite, avoir le mot de la fin ».  Elle est consciente d’avoir encore beaucoup de chance à apprendre : « Pour l’orgueil c’est dur, vous rentrez chez vous, vous vous repassez la scène, la réplique vous vient mais elle vous vient trop tard. »

Vanessa Burggraf revient sur ses débuts dans l’émission « « Les six premiers mois, je n’étais pas bonne. Je comptais le nombre de mauvais débats dans la semaine - 4 nuls, 1 bon - et je me disais : ‘la semaine prochaine, il y en aura trois de bons’ ». Elle est aussi consciente de ne pas avoir ce petit truc en plus, comme l’avait Léa Salamé avant elle : « Dans ce métier, certains ont des fulgurances. Ce qu'ils touchent marche immédiatement. Je n'en fais pas partie »

Elle a un grand regret c’est de ne pas avoir su créer un vrai « lien d’affection » avec le public. « Je n’ai pas excellé dès la première émission. Je ne suis pas arrivée en cassant la baraque (…) Le physique a peut-être aussi joué. La blonde un peu glaciale (…) Et puis, je n'appartiens pas du tout au système politico-médiatique. Je ne déjeune pas avec les politiques. Je ne les croise jamais en dehors du plateau ».